ATELIER DE LIBRE PEINTURE

Dans un atelier tout à fait particulier et accueillant,

les enfants à partir de 4 ans, les adolescents et les adultes se retouvent pour inventer et s’exprimer en peignant autour d’une grande table-palette de 18 couleurs.

Le but est de faire émerger sa créativité en toute sérénité .

C’est un lieu de recherche et de valorisation de soi à travers la peinture.

Un rituel simple et rigoureux, le déroulement d’une séance.

Toutes les générations, enfants à partir de 4 ans, adolescents et adultes de tous ages, se retrouvent autour d’une table-palette de 18 couleurs , conçue pour la plus grande efficacité et la plus grande convivialité.

Sans modèle ni thème chacun va jouer à peindre debout sur de grands formats accrochés aux murs.

Le rituel est simple et rigoureux, sans compétition aucune, sans préoccupation intellectuelle, chaque personnalité s’affirme dans les tableaux en échappant aux différents conditionnements.

On va prendre sa feuille et choisir un espace pour peindre. Puis le ballet peut commencer autour de la table- palette. Dans le calme et la concentration, dans le respect de l’autre, chacun à son tour va tremper son pinceau et tracer sur sa feuille.

Le matériel est de qualité et contribue à la valorisation des productions faites dans l’atelier.

Les séances durent 1h30

L’atelier est le lieu du temps présent , les principes

L’atelier est le lieu du respect de ce qui s’exprime, la trace spontanée s’enrichit sous le regard bienveillant de la praticienne. Elle se fait dans le plaisir et la nécessité de ce qui vient pendant la séance.

L’atelier est le lieu de l’autonomie dans un cadre très défini.

L’atelier est le lieu du temps présent. Ce qui compte c’est le plaisir que l’on prend à FAIRE. Il est étonnant de constater que les enfants se soucient peu, au bout d’un moment, de ce qu’ils ont produit. Le regard des autres ne compte pas, ici on fait pour soi- même.

Les origines de la méthode :

Une pédagogie inspirée d’Arno Stern.

La peinture faite à l’atelier n’est pas destinée aux autres, elle appartient à ce que Arno Stern a nommé « la formulation ». La formulation est un code universel «  par ce terme est désignée une manifestation qui puise dans le fond de la personne, hors de tout apport extérieur et qui n’appelle aucun récepteur. Au contraire de l’Art, la formulation n’est pas un moyen de communication ». «  La formulation n’est pas réservée à l’enfance ». Ce code universel a été découvert et étudié par Arno Stern dans le Closlieu, espace qu’il a créé il y a plus de cinquante ans et dans de nombreux pays du monde entier.

« La formulation commence tôt dans la vie, mais elle n’est pas limitée à l’enfance. Toute personne, sans limite d’âge peut dans les conditions propices de l’atelier, retrouver l’impulsion spontannée, moteur de la formulation. La nécessité et la faculté de tracer sont en chacun. » » L’art de peindre appartient aux artistes, le jeu de peindre appartient à tous les autres ».

Arno Stern

« L’activité à l’atelier n’est pas une thérapie ; mais elle est préventive d’une thérapie parce qu’elle stimule des capacités qui permettent à l’individu de se réaliser, de devenir une personne plus accomplie. »
Arno Stern

« J’ai conservé presque toutes les traces depuis le début, j’ai des archives, (…) il y a environ 500 000 documents et évidemment c’est sur la base de ces documents qu’ont eu lieu mes travaux d’études, que j’ai complétés d’ailleurs, il faut l’ajouter, par des séjours dans des contrées lointaines, car une fois que j’avais découvert la Formulation, une fois que je la connaissais dans tous ces détails, quelque chose m’avait frappé, c’est que tous les enfants faisaient les mêmes choses et je me suis dit :  »Est-ce que c’est dû au fait qu’ils appartiennent à une certaine culture, une certaine société ? » Et j’ai voulu savoir si des enfants qui vivent dans d’autres conditions, dans le désert, des nomades par exemple, si les nomades feraient les mêmes traces que les enfants de Paris.

Et je suis allé en Mauritanie et j ai rencontré des nomades non scolarisés qui n’avaient jamais rien tracé, et je suis allé au Niger, et au Mexique,et en Afghanistan et dans d’autres pays et j’ai fait peindre et dessiner des enfants qui n’avaient jamais vu un pinceau, qui n’avaient jamais pratiqué la moindre trace.

J’en ai tiré la conclusion que ce sont exactement les mêmes traces que celles des enfants qui vivent dans une ville. C’est cela qui m’a amené à l’origine de cette trace. » ~Arno Stern

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